Un séjour dans une ferme originale

Catégories : Bondage Shibari Kinbaku
il y a 1 an

Les indications données par Smartbox étaient je dois le dire assez déplorables et heureusement que le GPS était là sans quoi nous n’aurions jamais trouvé la maison où notre hôte nous attendait. Les deux jours si particuliers que Sandra nous avait réservé dans la partie coquine du site me titillaient mais je commençais à m’agacer au volant.

Mais bon, en voyant surgir ce vieux corps de ferme au bout du chemin, je finis par me calmer très vite et retrouvai le sourire. A peine garés, je vis la porte de la maison s’ouvrir et j’aperçus notre hôte, une femme entre 40 et 45 ans, plutôt quarante, assez élégante. Elle aussi avait le sourire.

  • Entrez, entrez. Soyez les bienvenus. Je suis désolée, je ne vous attendais qu’un peu plus tard...

Elle semblait désolée de sa tenue pourtant très simple, un pantalon d’équitation, les bottes assorties et un chemisier clair.

  • Bonjour. Je suis Sandra, et voici mon mari.

Sandra toujours prévenant me désignait; nous venions d’entrer dans la maison.

  • Je m’appelle Anne-Marie. Bien. Puisque vous êtes là, dès que vous êtes prêts, nous pouvons commencer...

Ca me fit sourire. Je me disais ‘déjà ?’ mais après tout nous savions pourquoi nous étions venus. Et je remarquai à peine Anne-Marie - puisque c’était son prénom - s’avancer vers un meuble pour ouvrir un tiroir. Sur le moment, je pensais qu’elle allait nous montrer notre chambre tout simplement.

  • Je vais aller chercher nos bagages si vous me le permettez. J’en ai pour deux minutes.

En fait de bagages, nous n’avions que deux sacs mais Dieu seul sait tout ce qu’une femme peut trouver d’indispensable à emporter même pour deux jours. En revenant à l’intérieur, première surprise: Sandra me faisait face, sourire à moitié effacé, bras dans le dos alors que notre hôte terminait de lui attacher les poignets avec une fine corde avant de présenter un bâillon-boule rouge devant sa bouche et de l’y enfoncer.

  • Ca va? Assez serré?

Sandra secoua juste la tête de haut en bas en faisant ‘MmmMMm’. Alors Anne-Marie se tourna vers moi.

  • Posez donc vos sacs par terre. Je suis à vous tout de suite.

Je me baissai pour les poser, et le temps de me relever, je la vis s’approcher, toujours souriante, une paire de menottes à la main, agrippant mon bras pour me retourner et me passer les menottes en question sur les poignets. Trop serrées bien sûr: j’ai toujours trouvé que ça pinçait la peau, c’est pour ça que je n’aime pas ce genre d’accessoire.

  • Retournez vous, s’il vous plaît.

Elle sortit d’on ne sait où un rouleau d’adhésif noir qu’elle déroula sur 20cm pour le couper avec ses dents puis le tenant à deux mains le colla sur ma bouche. A ma grande surprise. Ou presque. Ce n’était pas de me retrouver bâillonné et attaché qui me surprenait - nous avions choisi ce séjour en toute connaissance de cause - c’est que nous le soyons tous les deux à peine cinq minutes après être arrivés.

  • Voilà. Je vous prie de bien vouloir attendre ici. Je m’occupe de votre femme - honneur aux dames n’est-ce pas - et je reviens vous chercher. D’accord?

Je répondis d’un ‘Mmmm’ très bref me doutant bien que ça n’était pas vraiment une question, plus une façon de parler, et je la regardai emmener Sandra en empruntant un couloir sur la gauche, en la tenant par le coude.

Je restait là seul, presque immobile contre le mur, observant la grande pièce, hésitant à aller jeter un coup d’oeil dans le tiroir qui était resté ouvert. L’attente fut longue, un quart d’heure je dirais, avant qu’elle ne revienne se poster devant moi pour arracher mon bâillon d’un coup sec:

  • Prêt? Vous me suivez?

Nous primes le même couloir, elle devant qui se retournait de temps en temps avec toujours le même sourire immense, moi menotté. Je notai qu’elle avait emporté son rouleau d’adhésif. Le bout du couloir donnait sur une grande chambre encore lumineuse à cette heure de la journée grâce à une grande baie vitrée, toute équipée, grand lit double, télévision, un petit bureau, un sofa, une table basse couverte de magazines.

Et Sandra gisait là, sur le ventre, les jambes repliées sur ses fesses, retenues par une corde qui reliait chevilles et poignets. On avait confectionné un harnais de cordes qui lui entourait à la fois la poitrine et les bras, plusieurs tours de corde qui passaient au-dessus et au dessous de ses seins. De la même manière, elle avait les jambes attachées en plusieurs endroits, très haut sur les cuisses, au dessus et au dessous des genoux. Elle était toujours bâillonnée.

Je me retrouvai très vite dans la même position, après qu’on m’eut enlevé les menottes, les poignets attachés, les coudes resserrés par une corde, une autre au-dessus des genoux, une dernière pour me lier les chevilles croisées l’une sur l’autre et les relier à mes poignets. Un bâillon-boule quasi-identique enfoncé dans ma bouche et serré sur ma nuque.

Après avoir rangé le reste de cordes et d’accessoires inutilisés, Anne-Marie s’éclipsa sans un mot, sans une attention. Nous restâmes tous deux immobiles ou presque - je tirais un peu sur mes jambes, j’essayais de tordre mes poignets - sans un mot, nous regardant l’un l’autre.

Notre hôtesse reparut pour déposer nos sacs et deux peignoirs blancs qu’elle disposa sur le lit. Sur le moment, en fait, je ne vis que ses bottes aller et venir dans la pièce, tourner autour de nous, et du bout de ses doigts vérifier la solidité des noeuds qui nous retenaient.

  • Comme vous êtes sages tous les deux. D’habitude, les gens aiment beaucoup se débattre et gigoter dans tous les sens. Ne vous gênez pas: je laisse la porte ouverte le temps de préparer le dîner.

Dès qu’elle sortit, c’est Sandra qui commença à se tortiller puis j’enchaînai comme je pus en tirant aussi bien sur mes jambes que sur mes bras au rythme des ’MMmmm‘ que l’un et l’autre nous lancions. Sandra roula sur le côté pendant que j’essayai de me mettre à genoux pour finalement retomber sur le ventre, Sandra également.

Petit à petit la lumière du jour diminuait. Je devinais parfois la silhouette d’Anne-Marie qui passait sans rien dire dans l’encadrement de la porte pour surveiller. J’imagine que comme nous continuions à nous débattre plus ou moins doucement elle n’avait aucun besoin d’en faire plus. Sauf qu’à un moment, elle s’est avancée; j’étais de nouveau sur le ventre, Sandra s’était mise sur le dos, je ne sais comment, un filet de salive coulait sur sa joue. C’est la dernière chose que j’ai vue juste avant qu’un bandeau opaque soit noué sur mes yeux.

  • Oh, le joli petit couple!

Notre hôtesse revenait, enfin. Ou c’était juste un passage éclair pour se moquer de nous?

  • Mmmmm!! MMmmphphppffffmmMMmm!!!

  • MmmMMmm!!!!

Nos voix résonnèrent à l’unisson alors que je reprenais mes contorsions vouées à l’échec. Je commençais à fatiguer, les membres ankylosés, les pieds et le bras de plus en plus froids, la mâchoire toute engourdie, et j’avais faim. Il était largement temps qu’on nous détache à mon goût. Par un main plaisir, Anne-Marie libéra Sandra la première: je ne les voyais pas mais j’entendais tout assez distinctement, le bâillon qu’on retire de sa bouche, le froissement des cordes sur ses vêtements.

Enfin elle ôta mon bâillon puis le bandeau sur mes yeux et me détacha. Sandra n’était plus là. Je n’osai rien dire. Quelques minutes plus tard, je la retrouvai dans le séjour qui nous attendait moi et Anne-Marie pour passer à table, l’air ravie. J’imagine que j’arborais à peu près le même sourire idiot.

Anne-Marie était véritablement un cordon bleu: je me régalai comme rarement sans laisser une miette regrettant une petite goutte de vin pour accompagner des délices. Les deux femmes appréciaient aussi visiblement emportées dans une conversation interminable dont je perdis complètement le fil en sirotant un café. Je voulus me montrer aimable en proposant de débarrasser la table, c’est à ce moment qu’Anne-Marie se leva:

  • C’est très gentil, merci, mais j’aurai tout le temps de m’en occuper tout à l’heure. Voulez-vous que nous passions à la suite?

Son regard passait de l’un à l’autre. S’arrêta sur moi.

  • Vous d’abord? Sandra - visiblement une certaine intimité s’était installée entre elles - peut-être?

C’est Sandra qui répondit en me regardant.

  • Toi, vas-y. Je vais attendre.

Je me levai donc, l’air sérieux, sourire effacé, et suivi notre hôtesse jusqu’à la chambre. Là, elle m’invita à me déshabiller complètement, ce que je fis timidement mais en gardant quand même mon boxer blanc, pendant qu’elle ouvrait en grand un long sac de couchage sur le lit et sortait plusieurs rouleaux d’adhésif de la commode. Le sac de couchage m’impressionnait, je m’attendais à beaucoup de choses mais pas à ça.

Elle m’attacha les poignets devant moi, croisés, en enroulant bien plus d’adhésif qu’il n’en fallait mais très soigneusement. Puis elle m’enfila par dessus un petit sac en plastique très épais de sorte que mes mains se retrouvaient comprimées et incapables d’attr a p e r quoi que ce soit, et rajouta quelques tours d’adhésif encore sur mes poignets. A sa demande, je m’allongeai sur le lit, dans le sac de couchage. Elle me scotcha les chevilles et les genoux avant de remonter la fermeture éclair du sac jusqu’à mon cou. Pour finir, elle trouva dans son tiroir des s a n g les en cuir noir, cinq, qu’elle ajouta tout le long de mon cocon: deux au niveau du torse et du ventre, trois au niveau des jambes.

Un autre sac de couchage, le même fut déplié tout à côté de moi sur le lit. Je me disais, inquiet, qu’elle allait m’enfermer dans une double épaisseur alors que déjà je ne pouvais plus bouger - très inquiet pour être honnête. Heureusement, à mon grand soulagement, celui-là était pour Sandra qui ne tarda pas à apparaître suivie d’Anne-Marie.

Très pragmatique, Sandra se déshabilla d’elle-même sans attendre la moindre consigne, complètement. Elle fut attachée de la même manière, sans protester, allongée puis s a n g lée dans le sac de couchage. Respiration très forte, les yeux à moitié fermés. Je ressentais aussi un sentiment d’impuissance vraiment intense, à la fois d’être privé de tout mouvement mais aussi de ne pouvoir me caresser l’entre-jambe à cause de mes mains emballées. Sandra m’avoua par la suite qu’elle aussi avait ressenti cette étrange sensation, elle aussi frustrée de ne pas pouvoir utiliser ses doigts.

Avant de nous laisser, Anne-Marie me bâillonna avec deux larges pièces d’un adhésif rose - mais où est-ce qu’on trouve de l’adhésif rose? - appliquées en travers de ma bouche. Sandra se moquait presque à côté. Elle n’aurait pas dû: sa culotte enfoncée dans la bouche, elle fut bâillonnée avec trois large morceaux de scotch transparent et dès que notre hôtesse eut quitté la pièce commença à se plaindre doucement, fronçant les sourcils. Mais ça ne dura pas longtemps.

Je la voyais remuer un peu de temps en temps, moi aussi d’ailleurs. Impossible de dire combien de temps cela dura. Longtemps je crois. Jusqu’à voir Anne-Marie reparaître.

  • Comme vous êtes sages!

Elle avait revêtu une chemise de nuit gris foncé ou noire, satinée.

  • Mais il est temps de dormir maintenant.

Elle arracha mon bâillon. Puis celui de Sandra, trop heureuse de pouvoir recracher sa petite culotte, qui la remercia. Pour ma part, le peau de mon visage me brûlait trop pour remercier qui que se soit. Elle nous appliqua enfin un masque de voyage sur les yeux à tous les deux et nous abandonna ainsi toute la nuit.

Sandra commença à chuchoter, demandant si j’allais bien, si ça me plaisait, etc. pour au final s’endormir assez rapidement. Je mis plus de temps à trouver le sommeil. Quand je me réveillai le lendemain, j’avais encore les yeux bandés mais je pouvais distinguer la lumière du jour. J’appelai Sandra tout doucement, qui ne répondait pas, puis un peu plus fort mais toujours pas de réponse. A ma grande surprise, c’est la voix d’Anne-Marie que j’entendis:

  • Ah, vous êtes enfin réveillé! Je commençais à me demander...

Elle ôta le bandeau tout sourire, déjà apprêtée, maquillée, vêtue d’un haut blanc à fleurs très près du corps pour ne pas dire moulant, d’une jupe étroite et d’une grosse ceinture très large en plastique. Debout au bord du lit, elle défaisait les s a n g les puis elle ouvrit mon sac de couchage et avec une grosse paire de ciseaux libéra mes poignets et mes chevilles.

Mal réveillé, j’essayai maladroitement de cacher ma petite érection matinale ce qui la fit sourire un peu plus. Elle pinça mon boxer avec deux doigts. Je remarquai alors que ses ongles étaient peints.

  • Ca va? Je vous attends pour le petit-déjeuner dans cinq minutes. Tout est prêt. Je vous ai mis le peignoir là... Vous me changez... ça.

Bien madame, pensai-je, puis comme elle s’en allait, je changeai de boxer et passai le peignoir blanc, pressé de retrouver ma douce. Arrivé au salon, personne, enfin, pas Sandra. Le petit-déjeuner m’attendait, l’odeur du café chaud, Anne-Marie aussi. Elle m’en servit une tasse et me proposa tartines, croissants et brioche; à peine réveillé, je me contentai d’un croissant minuscule.

  • Ma femme n’est pas là?

  • Mmm... elle est dans le jardin. Elle a déjà pris son petit-déjeuner, ne vous inquiétez pas. Mais prenez votre temps, je vous y emmène dès que vous avez terminé.

J’acquiesçai de la tête en continuant de siroter mon café; dehors le temps était magnifique et l’on sentait déjà la chaleur monter. Déjà... en fait, je réalisai qu’il était 9h30 passé, presque 10h00. Je pensai à aller passer des vêtements, peut-être prendre une douche.

  • Terminé? Vous me suivez?

  • Je...

  • Ne vous inquiétez pas: je vous ai sorti une tenue.

Diablesse! Elle devinait mes pensées. Et où donc était Sandra? Elle ouvrit la baie vitrée en grand et m’invita à la suivre sur la terrasse en bois. Superbe journée, en effet! C’est là que je découvris Sandra, au milieu de la pelouse, sous une pergola à quelques mètres de la maison. Droite comme un i, ligotée contre l’un des poteaux de la pergola. Bâillonnée avec un foulard blanc qui lui pinçait les lèvres, dessinant un sourire f o r c é sur son visage. Elle était habillée de lingerie noire, des bas, un porte-jarretelle, un soutien-gorge et des longs gants qui remontaient au-dessus de ses coudes. Des bottes à talons noires, lacées. Les poignets attachés dans son dos, derrière le poteau, avec de la corde blanche. Ses jambes étaient attachées elles aussi au poteau en plusieurs endroit, au moins les chevilles, les genoux, les cuisses, ainsi que sa taille et ses épaules.

Au milieu de la pergola, sur la table basse, étaient disposés les accessoires qu’Anne-Marie n’avait pas encore utilisés et la tenue qu’elle me réservait. Elle me fit enlever le peignoir et revêtir un ciré à capuche transparent - il me tombait jusqu’au mollets - avec une ceinture du même plastique à la taille qu’elle serra elle-même presque au dernier cran lorsque j’eus fermé tous les boutons à pression. Puis elle m’obligea à chausser des bottes en caoutchouc vert et une paire de gants en caoutchouc - non, il n’était pas prévu que je fasse la vaisselle - d’un vert beaucoup plus clair qui remontaient presque au milieu de mes avant-bras.

Autant Sandra était sexy au plus haut point, autant je me sentais ridicule et sans aucune volonté face aux ordres qui m’étaient donnés. Anne-Marie me poussa délicatement contre le poteau qui faisait face à Sandra et après m’avoir tiré les bras en arrière m’attacha les poignets avec de l’adhésif très solide, par-dessus les gants, de nombreux tours. Puis mes jambes, directement par-dessus les bottes. Elle continua: d’autres tours d’adhésif sous la ceinture, les épaules, le haut des cuisses. Tant de tours qu’elle vida son rouleau et dut en utiliser un second: là, elle s’accroupit devant moi et termina en m’attachant les jambes juste au-dessus des genoux. Scotché au poteau, incapable de bouger. Sauf la tête.

Il ne lui restait plus qu’à me bâillonner, je n’allais pas y échapper. Pour ça, elle attrapa un foulard rouge qui restait encore sur la table au milieu de quelques autres.

  • Et... le bâillon.

Manque d’attention de ma part. J’étais focalisé sur Sandra avec son faux sourire, ligotée et bâillonnée, qui me regardait droit dans les yeux en secouant la tête comme si elle voulait me dire quelque chose.

  • Un instant s’il vous plMMmmmghgggg.... MMmmphphffffmmmm!!!

C’était trop tard: Anne-Marie était déjà passé derrière moi et venait de passer le foulard entre mes lèvres et aussitôt le nouer sur ma nuque, me réduisant au silence ou presque. Et de s’en retourner vers la maison criant à mi-chemin:

  • Je reviens tout de suite!

Sandra devait la voir, moi non. La notion de ‘tout de suite’ peut devenir très subjective quand on est ligoté et bâillonné, mélange d’impatience et d’inquiétude. Commença donc un échange de MMmmMm entre nous deux, agrémenté de mouvements de tête, de soupirs et de clignement des yeux - elle comme moi - mais qui ne menaient à rien. Anne-Marie avait trop serré mon bâillon si bien que les MMmm ressemblaient plus à des GGghhggg. Quant à Sandra, je compris qu’en plus de ce foulard quelque chose lui remplissait la bouche, mais qu’on ne voyait pas. Je notai au passage qu’une petite corde descendait de son nombril vers sa culotte pour disparaître entre ses jambes, c’est pour ça qu’elle remuait le bassin. J’étais jaloux: physiquement excité là entre mes jambes, et incapable de me soulager...

Notre hôtesse revint finalement, s’excusant vaguement d’avoir été si longue, un livre un la main. Elle s’allongea sous la pergola dans l’un des fauteuils et se plongea dans la lecture. En silence. Au fil du temps, ma bouche se remplissait de salive. Je craignais que bientôt j’allais me mettre à baver. Sandra quant à elle continuait de remuer le bassin, de plus en plus en fait, les yeux retournés parfois, lâchant des petits gémissements.

Rester ainsi était une vraie t o r t u r e , délicieuse certes mais éprouvante, ne pas pouvoir me caresser, à peine pouvoir bouger. Elle continuait de lire, imperturbable, sourde à nos gémissements. Puis finalement elle détacha Sandra et lui ordonna de rentrer, de prendre une douche et de s’habiller. Ce qu’elle fit sans se retourner pendant qu’Anne-Marie rangeait ses cordes avant de me libérer.

  • J’avais prévu de vous emmenez en balade cet après-midi, jusqu’au petit bois derrière, vous verrez, c’est magnifique...

  • Excellente idée. Ca me plaît beaucoup, je suis sûr que Sandra aimera aussi.

  • ... mais je me suis rendue compte tout à l’heure, pendant que vous... enfin, il me manque quelques courses, il faudrait que je passe au supermarché. Est-ce que ça vous dérange de m’accompagner? C’est l’affaire d’une heure à peine.

  • Pas du tout. Vous voulez qu’on prenne ma voiture?

  • Oh non. Ne vous inquiétez pas; j’ai un grand coffre...

J’étais encore sous le coup de tout ce que j’avais ressenti, aussi je ne relevai pas cette allusion somme toute plutôt étrange. Je profitai à mon tour d’une douche brûlante, du repas délicieux qu’elle nous avait préparé et sirotai un café assis dans le canapé avec Sandra en évoquant à voix basse nos ligotages respectifs.

Pendant ce temps Anne-Marie tournicotait, rangeait, nettoyait et finalement rapprochait sa voiture là, devant la maison en marche arrière. Une vieille Citroên break d’une dizaine d’année, effectivement un coffre gigantesque.

  • Prêts?

Nous l’étions, Sandra surtout, toute excitée. Mais pourquoi ces quelques cordes et ces foulards posés sur la table? Sandra se leva la première, tournée vers moi, et fut ligotée. Simplement. Les mains dans le dos. Bâillonnée avec un foulard glissé entre ses dents.

  • Mais... Je croyais que nous devions vous accompagner faire quelques courses.

Je me levai et me retrouvai à mon tour attaché de la même façon. Bâillonné aussi.

  • Oui, bien sûr. Venez. Suivez-moi.

Elle nous guida jusqu’à sa voiture, coffre grand ouvert où elle nous fit asseoir tous les deux côte à côte, prenant un instant pour nous attacher les pieds. Sandra (enfin) venait de réaliser et pour une fois semblait presque inquiète, lâchant des petits ‘MMmmm’ quand on lui banda les yeux et qu’elle fut basculée et allongée dans le fond du coffre. Puis ce fut mon tour, tassé contre elle, et j’entendis le rabat tiré au-dessus de nous et le coffre fermé.

La voiture démarra et roula pendant une bonne vingtaine de minutes. Plus le temps passait, plus l’on entendait le bruit de la ville, des voitures. Je n’osais pas bouger, Sandra non plus ne bougeait pas ou peu, et nous restions silencieux.

  • Nous sommes presque arrivés. A partir de maintenant, je vous demanderai de ne plus faire de bruit. Je n’ai pas envie d’avoir à expliquer pourquoi j’ai deux personnes ligotées dans mon coffre. Vous avez dû vous rendre compte que vos bâillons sont là pour la forme et ne vous empêcheraient pas de crier. Comme ça, vous pouvez respirer sans aucun problème pendant que je fais mes courses.

La voiture s’arrêta peu après. La porte claqua. J’entendis les serrures se verrouiller et puis plus rien. Je restai collé tout contre Sandra qui respirait très fort; elle gigotait un peu toutes les minutes pour remédier à l’inconfort. Au bruit extérieur, j’aurais dit que nous étions dans un parking souterrain, sans grande certitude. Parfois, j’entendais des pas tout à côté de nous et je me figeais.

Le temps semblait extrêmement long, si long que je me mis à imaginer autre chose, Sandra attachée et bâillonnée là contre moi. Terriblement excitant. Encore plus quand je sentis ses doigts glisser vers le bas de mon ventre et caresser la bosse dans mon pantalon. Il me fallait redoubler d’effort pour garder le silence. Mais comme c’était agréable !

Plusieurs fois j’entendis des voix tout près de la voiture, des gens qui discutaient comme s’ils restaient à côté de nous. J’étais m o r t de peur à l’idée de voir quelqu’un ouvrir le coffre et nous trouver là tous les deux, appeler la police ou qui que ce soit et devoir expliquer que non, personne ne nous a enlevés et oui, nous avons demandé à être ligotés et bâillonnés dans cette voiture, ou presque.

  • Tout va bien là derrière?

C’est avec un grand soulagement que j’entendis la voix d’Anne-Marie, à peine venait-elle de refermer sa portière. Sandra également qui la première répondit d’un MmmmMMm sonore qui me fit trembler.

  • Shshshshshshsh!!! Pas si fort.

Puis la voiture démarra. Je me réjouissais de retourner en lieu sûr, là où tout me semblait moins risqué même si je n’avais aucune idée précise de là où nous avions passé plus d’une heure, et véritablement rassuré lorsqu’elle ôta le bandeau de mes yeux, assis au bord du coffre à côté de Sandra. Pas d’égalité homme femme ici: j’étais le seul encore bâillonné, Sandra n’avait plus que les poignets attachés dans le dos et se mettait debout pendant qu’Anne-Marie m’attrapait par le coude et m’obligeait à sautiller péniblement pour rejoindre la maison sans oublier toutes les deux de se moquer ouvertement de moi.

Ce n’est qu’une fois à l’intérieur et après qu’elle ait détaché Sandra que je fus libéré à mon tour. Il était un peu plus de 16h - notre petite escapade avait pris bien plus de temps que je ne l’imaginais - le moment parfait pour siroter une bonne tasse de café. J’en profitai en discutant avec Sandra et Anne-Marie mais en arrière-pensée, je me demandais ce qui nous attendais, calculant le temps qui nous restait, pariant sur une nuit identique à la précédente - le sac de couchage donc - ce qui nous laissait environ...

  • Chéri... chéri... Tu es avec nous?

Oups. La voix de Sandra me ramenait du fond de mes pensées où j’avais sombré.

  • Pardon. Je pensais à autre chose.

  • C’est ce je vois. Alors?

Mince, de quoi parlait-elle? Alors quoi?

  • Euh...

Sandra, les sourcils froncés décida alors quelque chose à ma place, d’un simple signe de tête vers Anne-Marie qui s’était levée, et le quelque chose, ça devait être où et comment j’allais être attaché. Surtout le premier de nous deux. Deux mains, celles d’Anne-Marie, se posèrent sur mes bras pour les ramener derrière le dossier de ma chaise. Cela prit un peu de temps, sous le regard attentif de Sandra, mais je me retrouvai solidement ligoté, poignets attachés parallèles, les bras attachés au-dessus du coude. Une corde me liait le buste au dossier, à hauteur de l’écusson de mon polo, et juste avant d’en passer une autre tout aussi serrée au bas de mon ventre, Sandra s’agenouilla devant moi pour m’enlever mon pantalon, mon caleçon et mes chaussures.

Bon s a n g ! Déjà à cet instant, j’avais trop de cordes sur moi pour résister et je restai quasi-muet sous l’effet de la surprise, pas très fier de retrouver popaul à l’air. Et bientôt les chevilles attachées ensemble devant moi, puis les genoux et enfin une autre corde pour me tenir les cuisses tout contre l’assise de la chaise. On me tira les chevilles sous la chaise, la corde fixée à un barreau et pour terminer, un reste de corde qui pendait entre mes poignets tiré vers le bas et attaché solidement à un autre barreau au bas de ma chaise.

  • Je vais chercher le reste... Déshabillez-vous le temps que je revienne.

C’était Anne-Marie. Je tournai la tête et comme annoncé, je la vis s’éclipser discrètement puis je revins sur Sandra qui souriait devant moi, dézippant sa mini-jupe puis ôtant son débardeur et tout le reste, belle toute nue, caressant son sein gauche. Tout en gardant sa main dessus, elle s’approcha pour me caresser l’entre-jambe alors que je tirais sur mes liens. Je me sentais impuissant.

Sandra détourna soudain son regard et se releva; Anne-Marie revenait et posa ’le reste‘ sur la table derrière moi. Juste avant de m’enfoncer un bâillon-boule blanc dans la bouche - modèle XXL - et de boucler la s a n g le. Je corrige ce que j’ai écrit avant: maintenant je me sentais vraiment impuissant.

  • Prête?

Un simple hochement de tête suffit et son éternel sourire, avant que Sandra ne mette les mains dans le dos, à disposition d’Anne-Marie qui tenait un rouleau d’adhésif orange. Du large bien sûr. Est-ce qu’il fallait le préciser? De ma chaise, je ne le voyais pas mais j’entendais le bruit du scotch qu’on déroule et remarquai les épaules tirées en arrière. Une autre bande d’adhésif fut passée en travers de son ventre et à vue de nez par dessus ses coudes avant de tirer une chaise et de l’y faire asseoir, juste au bord. Non pas pour l’y attacher mais pour lui attacher les chevilles, puis sous les genoux et terminer par le milieu des cuisses.

En regardant ce spectacle la bouche remplie de salive, je me disais que le moment était arrivé de la voir bâillonnée à son tour. Ce fut le cas mais uniquement après avoir rajouté quelques longueurs d’adhésif sous et sur ses seins qui n’en ressortaient que plus. Et enfin le bâillon. Un chiffon blanc pas très gros plié en boule qui servit d’abord à essuyer un filet de bave qui venait de couler au milieu de ma lèvre, enfoncé dans la bouche de Sandra et qui l’empêchait de refermer les lèvres, puis un rouleau d’adhésif transparent appliqué par dessus et tout autour de sa tête sur au moins quatre tours. On voyait à travers l’adhésif le chiffon maintenu en place, les lèvres écrasées - Anne-Marie avait dû bien serrer - et la bouche déformée de Sandra.

Nous eûmes tous les deux un court répit, le temps pour notre hôte d’aller et revenir de je-ne-sais-où et pour moi de lancer quelques appels étouffés à Sandra - genre MMmmfFfff - en me trémoussant sur ma chaise, appels délicieusement ignorés par ma chère femme qui préférait à ce moment-là gigoter doucement en faisant rebondir ses seins dans le vide. Assez vite donc, Anne-Marie revint dépliant verticalement une bâche plastique transparente qui semblait épaisse - le genre de truc que j’avais déjà utilisé pour protéger le sol quand je repeignais un mur - et ordonna à Sandra de se mettre debout, ce qu’elle fit non sans difficulté. Puis elle l’enveloppa tout autour de son corps, du cou jusqu’aux pieds. Elle utilisa ensuite du scotch d’emballage, marron, pour faire tenir le plastique en place en déroulant plusieurs bandes parallèles au niveau des épaules, sur le ventre, le haut des jambes, sous les genoux et autour des chevilles. Un très joli paquet qui se retrouva allongé par terre en face de moi sur le tapis.

  • Voilà. Amusez-vous bien.

Je trouvai difficile de rester là attaché pendant plus d’une heure à tirer sur mes liens, à essayer de bouger un tout petit peu chaque fois que la position devenait moins confortable. Le spectacle de Sandra enveloppée de plastique aidait à patienter, qui alternait entre les moments où elle roulait sur elle-même en se trémoussant comme un ver de terre et les moments où elle abandonnait en laissant sa tête reposer sur le sol et en fermant les yeux.

Pendant un long moment, Anne-Marie s’était assise à la grande table sur le côté et feuilletait son journal avec attention, tournant une à une les pages mais en silence. Par moments, entre deux articles, elle se levait pour vérifier que Sandra allait bien ou se moquer un peu de nous: elle la faisait rouler en la poussant du bout du pied ou s’agenouillait pour lui relever la tête en saisissant ses cheveux à pleine main, ce qui déclenchait une salve de ‘MMmMmmmm’ pour quelques secondes. Quant à moi, l’auréole humide sur mon polo ne cessait de s’agrandir, j’avais le droit à son sourire moqueur et son regard sévère, et aussi à un coup de torchon sale sur la bouche pour essuyer toute la salive que je ne pouvais contrôler.

Pas très longtemps avant qu’elle ne nous libère, j’ai frémi lorsqu’elle est apparue avec deux gants en caoutchouc noir sur les mains. Je ne sais plus à quoi j’ai pensé; j’ai tiré et tiré sur mes liens. Heureusement, ce n’était rien. Voilà que dix minutes plus tard j’étais libre et sous la douche, attendant que Sandra ne soit détachée à son tour.

Je crois que j’y suis resté bien plus longtemps que la normale: j’avais les épaules et les bras engourdis - les jambes, ça allait - et l’impression que ma mâchoire allait se détacher, et aussi que la marque des s a n g les du bâillon étaient imprimées sur mes joues. Sandra est venue me rejoindre sous l’eau chaude, toute nue, radieuse. J’étais encore très excité et je lui aurais sauté dessus si elle ne m’avait poussé dehors.

Avant le repas, nous avons eu presque trois quart d’heure de temps libre pour nous rhabiller en vitesse et discuter un peu - depuis notre arrivée, nous n’avions quasiment pas eu l’occasion de discuter - assis au bord du lit. Le lendemain matin, nous partions. Je crois que tous les deux nous sentions une certaine tristesse à devoir partir. Las, je me suis allongé sur le lit.

  • tu crois qu’on va pouvoir en profiter ce soir?

  • en profiter?

  • bah, dormir dedans. (je commençai à sourire) ou autre chose si tu préfères...

Sandra secoua la tête de droite à gauche.

  • aucune chance. à ce que j’ai compris...

Et de me faire remarquer les deux sacs de couchage de la veille, soigneusement roulés et posés sur la commode. Je me retins de faire ‘Ha...’ parce que même si j’avais très envie de Sandra sur l’instant je dois dire que ça n’était pas si désagréable que ça. Et une heure plus tard, après un repas digne d’un restaurant étoilé, je n’attendais plus que le moment d’aller nous coucher.

Anne-Marie nous conduisit à la chambre où elle me menotta les mains dans le dos avant de me pousser contre le mur en m’ordonnant de ne pas bouger. Ce que je fis. A Sandra, elle donna l’ordre de se déshabiller, et pendant ce temps me bâillonna rapidement d’un bandana glissé entre les dents.

  • Je m’occupe de vous très vite. Restez là. Et pas un mot.

Je hochai la tête mais visiblement ça ne l’intéressait pas le moins du monde. Déjà retournée vers Sandra, elle venait de lui joindre les mains et de les attacher devant elle avec une corde qu’elle tira vers le bas, la fit passer entre ses jambes et remonter par derrière entre ses fesses avant de faire deux tours autour du ventre. Puis elle fut allongée par terre sur le sac de couchage ouvert, les chevilles liées ensemble avant de refermer le sac jusqu’en haut et de la s a n g ler tout le long du corps comme la veille. Ouvrage facile, rapide, sans cacher ce malin plaisir qu’elle prenait à rouler Sandra sur elle-même pour passer ses s a n g les, rythmé par des petits ‘oh’ et ‘ah’, peut-être à cause de cette corde qui passait entre ses jambes.

Pour finir, elle ramassa la petite culotte que Sandra avait jetée avec ses vêtements, son rouleau de tape puis elle s’est agenouillée, a penché sa tête vers Sandra qui ne disait rien, longuement, et... l’a embrassée! sa bouche collée contre la sienne.

  • MmmmMMMmm!!!

Pas prévu, ça. Je me suis mis à grogner. C’est ma femme tout de même! Finalement, leurs lèvres se sont séparées et sans un mot Anne-Marie lui glissa la petite culotte dans la bouche, déchira un morceau de 20 cm de son adhésif noir et l’appliqua sur sa bouche. Elle se tourna ensuite vers moi; il semblait qu’elle en avait fini avec Sandra.

Regard noir, sourcils froncés.

  • Je croyais vous avoir dit de vous taire...

Plus près encore. Menaçante. Et subitement, défaisant ma ceinture, elle fit tomber mon pantalon à mes chevilles, prenant le temps de l’enlever, de tout enlever: pantalon, boxer, chaussettes, et de se relever face à moi, si près que je sentais sa respiration sur mon visage.

  • Hmm... C’est vrai que c’est un tout petit bâillon, ça. N’est-ce pas?

J’étais impressionné, pas effrayé quand même, mais le ton dans sa voix... Je hochai la tête. C’est alors qu’elle me l’enleva et retira par la même sa propre petite culotte. Si je me rappelle bien, elle avait changé de tenue au moins deux fois aujourd’hui; j’espérais juste qu’elle avait aussi changé ses sous-vêtements parce que... Mais avant de me l’enfoncer dans la bouche, elle se mit à caresser mon entre-jambe avec, tout le costume trois pièce, poussant même sa main très en arrière. Et hop! profitant de ma surprise l’enfonça dans ma bouche avant de recouvrir le tout de plusieurs tours de son adhésif noir, tout autour de ma tête, procédant avec soin pour recouvrir ma bouche du menton jusqu’à la base du nez.

Pour le reste, elle m’enleva les menottes - enfin! - pour me scotcher les poignets devant moi puis les bras au corps, juste au-dessus des coudes. Ensuite les chevilles, les genoux et même les cuisses. J’avais déjà mal en pensant au moment où elle me détacherait. Puis comme la veille, elle m’allongea par terre et m’enferma dans un autre sac de couchage, très loin de Sandra. Sans rajouter de s a n g le.

Une fois la lumière éteinte, nous restâmes tous deux très sages et très calmes. Il n’y avait que le froissement de nos sacs de couchage pour couper par moment le silence de la maison. La journée - celle de la veille également - nous avait fatigués.

J’avais failli m’endormir quand Anne-Marie reparut, la lumière dans le couloir uniquement, armée d’une paire de ciseaux à bouts ronds, pour couper mon bâillon et récupérer sa culotte. Mais pas le moindre mot, juste son index tout droit devant sa bouche. J’espérai qu’elle avait aussi enlevé son bâillon à Sandra et puis je m’endormis jusqu’au matin.

C’est Sandra qui me réveilla, libre, penchée au-dessus de moi, et me détacha.

  • Mmm... il est quelle heure?

  • Grandement temps de se lever, mon chéri. Et presque l’heure de partir: on a de la route...

Après le petit-déjeuner, la douche et un peu de rangement, c’est vrai, nous devions partir. Anne-Marie se montra une fois de plus très souriante et agréable. Bien entendu, nous pouvions revenir quand nous le voulions...

Fin

Utten

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